Les médicaments Homéopathiques et la Sécurité Sociale :
Depuis
1965, l'homéopathie est remboursée par la Sécurité sociale à
65%, un taux qui est en principe réservé à des produits ayant fait
preuve d'une efficacité pour des maladies d'une certaine gravité.
Cependant, Jean-François Mattei (ancien ministre de la santé) s'est
attaqué à son dé-remboursement, dans le cadre du projet de loi de
financement de la Sécurité sociale fin 2004, ce qui causa la
diminution du remboursement de certaines préparations de 65% à 35%.
Si,
son indemnisation était passée à 0%, il y aurait eu une perte
économique ainsi qu'une perte de crédibilité pour Boiron
(laboratoire français, leader mondial). Philippe Belon, directeur de
recherche chez Boiron répond en 2007 à Sciences et Avenir: « Leur
dé-remboursement pourrait remettre en cause ses niveaux de
sécurité ».
La
médiatisation qu'il y eut autour du projet de loi, releva les
multiples questions sur l'efficience de l'homéopathie, souvent
assimilée à un placébo. En revanche, sa
continuité d'acquittement augmenta sa plausibilité, puis
le nombre
de consommateurs.
En
France, il y aurait 5 000 homéopathes, et 25 000 médecins
prescrivant de l'homéopathie, que ce soit pour respecter les
croyances du patient en cette médecine non-conventionnelle, ou tout
simplement parce que certains médicaments homéopathiques sont plus
appropriés à certains symptômes. En novembre 2003, 79% (étude IPSOS) des
Français pensent que les malades devraient pouvoir bénéficier de
traitements homéopathiques à l'hôpital. Mais des médecins sont
contre, car les effets biologiques ne sont pas affirmés, et le fait
qu'un médicament puissent être utilisé pour différentes maladies
renforce l'idée du placebo.
L'homéopathie, avant tout une médecine douce :
Contrairement aux médicaments allopathiques:
la notice des médicaments homéopathiques ne mentionnent pas d'effets secondaires, ce qui comble 84% (étude IPSOS) des Français.
L'homéopathie est fait à base de plante et respecte l'environnement, ce qui satisfait 83% (étude IPSOS) des Français.
L'homéopathie chez les hommes élèvent des débats, en revanche chez les animaux elle est plutôt recommandée. Les vétérinaires n'hésitent pas à prescrire de l'homéopathie pour les animaux de compagnie, d'élevage, de compétition, et même pour des animaux sauvages.
Pour les élevages biologiques, l'homéopathie est vivement conseillée, voir obligatoire. Si on utilise des médicaments allopathiques pour un élevage BIO il faut attendre trois jours après la fin du traitement pour éliminer les résidus médicamenteux du corps de l'animal (délai d'attente légal), sinon on ne peut plus parler de BIO. Avec l'homéopathie, l'amélioration de la santé se fait en 24 heures, et la commercialisation n'a pas besoin de s'arrêter pour attendre une élimination médicamenteuse.
Pour les animaux de compagnies (chiens, chats, rongeurs...), l'utilisation de médicaments allopathiques reçoit peu de résultats positifs. Des anxiolytiques* fonctionnent mais provoquent des effets secondaires, comme le changement de comportement de l'animal. L'homéopathie, ne provoque pas d'effets secondaires, et on observe que les animaux sont guéris grâce à cette médecine. Par exemple pour les dermatoses chroniques (maladies de la peau, d'origine allergique ou comportementale) l'homéopathie soigne trois cas sur cinq, face à l'allopathie qui soigne peu de cas.
L'homéopathie chez les animaux a un fort succès, mais cette médecine est souvent réduite à l'effet placebo, alors qu'on remarque des résultats spectaculaires chez nos amis les bêtes. L'homéopathie serait -elle plus efficace chez l'animal que chez l'homme?
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