Les principes de l'homéopathie

L'homéopathie (médecine des semblables) s'oppose à la médecine traditionnelle ou allopathie (médecine des contraires). L'homéopathie s'appuie sur trois grands principes :

 Totalité    -    Similitude    -    Infinitésimalité


















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La totalité

    L'homéopathie est une médecine holistique, c'est à dire un médecine qui appréhende l'être humain comme un tout occupant sa place dans son environnement et dans l'univers. La totalité consiste donc à s'intéresser à l'individu dans sa globalité, sans séparer le corps et l'esprit. Pour soigner le malade on prend en compte plusieurs paramètres :

-Le terrain (ou constitution) : c'est l'état fondamental du patient, le matériau de construction en quelque sorte, sur lequel va se développer la maladie. On en distingue trois : la constitution carbonique, la constitution phosphorique, la constitution fluorique.

-Le tempérament : il indique ce que devient le patient en fonction de son vécu, de son environnement, il peut être : lymphatique, sanguin biblieux ou nerveux.

-La diathèse : ce sont les prédispositions de patient à développer certaines maladies.

Chacun de ces paramètres sont propres à chaque patient, un homéopathe ne préscrira donc pas forcément le même médicament à deux patients différents même s'ils ont les mêmes symptômes. La première consultation avec un homéopathe est donc très importante car elle va lui permettre de définir les différents paramètres du patient.




La similitude


En homéopathie, la guérison du patient est obtenue par absorption d'un remède qui provoquerait la même maladie chez le sujet sain (du grec “homoios”- semblable et “pathos”- souffrance). Ce principe consiste à "soigner le mal par le mal". Par exemple l'écorce de quinquina, utilisée par Hahnemann pour ses expéreinces, est efficace contre le paludisme, alors qu'elle donne de la fièvre à un sujet sain, une fièvre semblable à celle provoquée par le paludisme.






L'infinitésimalité

Les susbstances administrées (qui obéissent à la loi de similitude) le sont à doses infinitésimales, c'est à dire infiniment petites. (Hahnemann décide de diluer ses remèdes pour éviter les risques liés aux essences utilisées, parfois dangereuses). Cette loi répond à des règles précises de dilutions. (voir page sur les dilutions Hahnemanniennes).